salt my wounds but i can't heal
the way i feel about you.
pov frances.

- C'est vrai?
- Ouais...
- Je suis content d'être là, moi aussi.
- C'est vrai?
- Ouais...
C'était vraiment une bonne journée. Ça peut sonner bizarre, mais j'adore regarder Frances travailler. La manière dont ses lèvres se contractent quand elle écrit, la manière dont elle remet ses cheveux derrière ses oreilles quand elle lève les yeux pour me regarder, la manière dont elle sourit en tentant de rester concentrée quand je dis des petites boutades. Elle est vraiment intelligente et c'est évident qu'elle a énormément bossé cette année. Ses cours sont ennuyeux comme la pluie, mais elle les connait bien et on avance vite. Je crois que le fait qu'elle soit si assidue fait que je suis encore plus attiré d'elle. Encore une facette de sa personnalité qui me fascine.
- Harold?
- Mh?
- Tu vas pas t'éloigner, hein?
Mon c½ur bondit dans ma cage thoracique. Elle se tourne pour se mettre face à moi et sans trop réfléchir, j'en fais de même. Je la dévisage longuement tout en sentant mon sang pulser dans mon cou, désagréablement. Je suis nerveux.
- Quoi?
- Quand on se rapproche, tu t'éloignes. Tu te rappelles, je t'en ai parlé dans ta salle de bain l'autre fois.
Je frissonne à l'entente de ses mots ainsi qu'à l'entente des premiers accords de la chanson qui résonne dans nos oreilles, à présent. Je mentirais si je disais que je ne pense pas à elle à chaque fois que je l'écoute. Elle tend la main pour changer et je l'en empêche rapidement.
- Laisse, je souffle. Puis elle lève les yeux vers moi pour me regarder de nouveau. Je ne vais plus... m'éloigner de toi. J'ai bien compris, avec ce que tu m'as dis... que c'était vraiment pas la bonne solution. J'ai plus envie de faire ça.
Un silence s'installe. J'ai affreusement envie de l'embrasser.
- Harold, commence-t-elle et je lève les yeux vers les siens avant qu'elle ne me surprenne à fixer ses lèvres. J'ai senti que la chose que je t'ai dite juste après, comme quoi tu faisais ça pour que je ne m'attache pas à toi... C'était pas ça, pas vrai? Dis moi... Dis moi pourquoi tu fais ça. Vraiment.
C'est trop brouillon dans ma tête. Je serais incapable d'expliquer ça rationnellement. La vrai raison est que j'ai peur. Je suis terrifié. Cette fille me trouble et m'effraie. Je suis amoureux d'elle et mes sentiments me font peur. J'ai peur qu'elle ne m'aime pas en retour. J'ai peur que mon métier nous éloigne si jamais quelque chose état possible entre nous. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose. J'ai peur qu'elle se lasse de moi. J'ai peur de faire des erreurs. J'ai peur qu'on souffre tous les deux et je me protège, je nous protège... de tout ça.
Je sais que c'est pas la meilleure manière d'agir et je me sens affreusement coupable de la fuir à chaque fois... J'ai pas le courage de lui expliquer pourquoi je fais tout ça.
- Tu vas trouver ça con.
- Non, promis... s'il te plait.
Et elle a cette emprise sur moi... La lueur dans ses yeux. Je peux même pas protester, je ne peux même pas essayer de mentir. Je me racle la gorge.
- Quand je vois comment les fans réagissent par rapport à la relation de L..., Non. Pas comme ça Harry. Si je commence à nous comparer à Louis et Eleanor elle va comprendre que je voudrais la considérer comme ma petite amie, c'qui n'est pas totalement faux, mais je peux pas... Comment dire... Je... je voulais te protéger des médias. Si... si on se rapproche, si on se fait voir, les gens vont finir par se poser des questions. Personne ne sait véritablement où on habite, mais on est à l'abri de rien. Je voulais pas t'imposer ça... Déjà que je te mène la vie dure...
20/20 pour la confusion Harry.
- Harry, ce que tu dis... C'est... incohérent, répond-t-elle, troublée. Tu me réponds pas, là... si?
Dommage que le toit ne soit pas plus haut, je me serais probablement jeté à l'heure qu'il est... Je pousse un soupir de frustration. Je prends mon courage à deux mains et la fixe dans les yeux. Je ne pourrais pas m'expliquer autrement qu'en lui avouant tout ce que j'ai sur le c½ur, je suppose...
- En fait, je voulais te protéger et... me protéger, moi aussi. De. De toi.
- De moi?
J'aspire de l'air dans l'idée de lui dire d'une traite que je la fuis parce que j'ai des sentiments pour elle et que j'ai du mal à me débrouiller avec tout ça, quand sa mère nous interrompt en frappant à la fenêtre. Frances et moi nous redressons au même moment et je retire l'écouteur de mon oreille en poussant un bref soupir. J'imagine que les aveux, ce sera pour une autre fois.
pov frances.
- Bouge de là, Harry, putain. Lève toi! Mais lève toi!
Je ris de manière machiavélique et pousse le bouton pour éteindre la télévision. Elle lève les yeux vers moi, le visage sans expression avant de faire un geste brusque et se débarrasser de son casque. C'est à ce moment là que je me rends compte que je risque de vraiment morfler. Elle se lève abruptement et je commence à courir pour qu'elle ne me tue pas.
- Frances, Frances, me fais pas mal, je gémis, à mi-chemin entre la crise de rire et la panique.
Je me réfugie dans la cuisine et monte les escaliers qui mènent jusqu'à l'étage. Je me cache dans la chambre de Louis qui est le seul à avoir laissé sa porte ouverte, le temps que Frances se décide à me chercher dans une pièce différente et descends rapidement dans le salon. Elle me rejoint un peu après en riant et nous reprenons notre souffle, assis côte à côte sur le canapé. Je m'empare du paquet de Granola sur la table et lui en propose calmement. Nous mangeons sans bruit en se taquinant de temps à autre, pressant la hanche de l'autre, pinçant son bras, tirant ses cheveux... avant de se remettre aux jeux vidéos. Nous commençons une partie de Fifa.
Je suis assez fier de gagner contre elle avec ce jeu et je lui propose, fair play, de lui apprendre à jouer la prochaine fois. Savoir comment se servir des boutons et lui donner quelques tactiques pour marquer des buts facilement. Nous enchaînons avec Tekken et je regrette tout de suite mon choix quand je vois le visage de Frankie s'illuminer. Elle est probablement forte à ce jeu. Bien plus que moi, encore une fois.
Et je ne me trompe pas. Elle me bat à plate couture avec son personnage pourri.
- Putain. Je commence à avoir mal aux pouces, j'annonce avec une moue enfantine sur le visage, faisant craquer mes os. Tu veux qu'on fasse autre chose?
- L'excuse des pouces douloureux, se moque-t-elle. Lopette, va. Admets le. Que je suis meilleure que toi à ce jeu, je veux dire.
- N'importe quoi..., je rétorque, vexé, avant de tendre mon pouce et le coller sous son nez. Regarde, mes pouces sont tout rouge! C'est la vérité. Mais on peut continuer, hein... Moi j'avais juste peur que tu t'ennuies...
- J'ai vraiment très envie de te mettre KO encore une partie...
- Non, cette fois, je vais gagner... Je prends le même personnage que toi, tu permets.
- Vas-y, mais c'est pas ça qui fera que tu arriveras à gagner.
- Tais toi, toi t'es hyper nulle à Fifa, je dis mesquinement. Allez, joue.
Je me prépare mentalement à perdre et ce sera la honte de ma vie, mais qu'importe. Elle fait exprès de me laisser avoir le dessus et je sais pas si c'est une ruse ou si elle fait ça pour me faire plaisir.
- Si je gagne, on déchire le contrat et je suis libre, déclare-t-elle subitement.
J'appuie sur toutes les touches et le truc agaçant avec ce jeu, c'est que quand tu essayes de toucher ton adversaire et que ce dernier ne se défend pas, il contre tes attaques et tu peux pas faire baisser sa jauge de vie.
- Mais là t'es en train de perdre, je réponds calmement en posant mon regard sur elle.
Ses joues sont encore roses de notre sprint dans la maison avant notre partie de Fifa. Elle est vraiment belle et je dois me mordre la langue pour ne pas le dire à voix haute.
- Si je gagne, on déchire le contrat et je suis libre, répète-t-elle, confiante.
Et c'est trop flippant cette assurance... Je sais qu'elle va gagner. Elle est trop forte, cette saloperie. Puis... Je veux pas lui rendre sa liberté... J'ai envie qu'elle reste.
- Non..., je réponds doucement.
- Pourquoi?
- Mais... Parce que...
- Dis le, Harry.
- Non...
- Dis, insiste-t-elle.
- Jamais.
- Harold.
- Frances?
- Dis le.
- Parce que... Parce que t'es trop forte, j'avoue lamentablement une pensée différente en tête. Parce que j'ai envie que tu sois mienne pour un moment encore. Je fais mine de bouder pour rendre la chose plus réaliste. Alors qu'à l'instant, perdre est le dernier de mes soucis, tant qu'elle reste, tant que cette partie n'inclue pas le contrat. Je peux mettre ma fierté de côté et lui dire qu'elle est meilleure que moi à ce jeu. C'est juste la vérité après tout... Je sais que je vais perdre, espèce de monstre. Satisfaite?
Et après ça, elle ne me laisse même pas le choix. Je n'ai même pas l'occasion de me défendre. Elle tue mon personnage sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Je fronce les sourcils, contrarié d'avoir perdu, encore une fois. En ayant choisi son personnage et après avoir avoué qu'elle était plus forte que moi. Elle aurait pu me laisser gagner ou me dire qu'on pouvait arrêter de jouer, mais même pas. Pff... Elle fait sa petite danse de la joie, pendant que je boude parce qu'elle est pas attentionnée avec moi comme je l'aimerais. C'est trop stupide.
- Arrête de me narguer, Frances.
- Pour une fois que j'ai le dessus sur toi, j'me sens puissante, alors j'en profite!
Je lève les yeux vers elle. Le dessus sur moi. J'esquisse un sourire.
- Ah ouais, c'est comme ça...
Je m'empare de ses hanches et la pousse pour la tacler contre le canapé, sous mon corps, mais nous tombons tous les deux au sol. Je me sens un peu coupable dans un premier temps, parce que je suis bien plus lourd qu'elle et le fait que je sois tombé sur elle aurait pu lui faire mal. Cependant, l'expression sur son visage n'a pas de prix, je peux pas m'empêcher de rire et rapidement, elle en fait de même.
- Je voulais te plaquer contre le canapé, j'avais pas prévu d'atterrir si bas, j'avoue en riant. Ça va?
Elle hoche la tête. Je m'écrase alors de tout mon poids sur ses membres de manière à la maintenir bloquée sous moi.
- Alors, t'as toujours le dessus là, Frances?
- Harry..., halète-t-elle, et quelque chose dans la manière dont elle dit mon prénom me fait complètement perdre la tête.
Je déglutis, nerveux. Je me fige quelques secondes, attendant qu'elle dise quelque chose pour que je la lâche, pour que je me redresse... Mais elle n'en fait rien. Sa respiration est vive et je devine qu'elle est aussi nerveuse que moi. Je baisse le regard pour regarder ses lèvres entrouvertes, roses et parfaitement dessinées, que je connais par c½ur à force de les regarder quand elle est concentrée sur autre chose et qu'elle ne me remarque pas. Je plante mon regard dans le sien et sent mon estomac se tordre parce que c'est évident maintenant.
J'attends de nouveau qu'elle proteste, mais elle ne fait toujours rien. Alors je rapproche lentement mon visage du sien et glisse timidement mes mains dans les cheveux qui entourent son visage, leur parfum sucré chatouillant agréablement mes narines. J'incline doucement la tête pour que nos nez ne se rencontrent pas et m'apprête à sceller nos bouches, quand les garçons décident de rentrer. Merde, merde, merde. Je me redresse brusquement et tellement que je vois des étoiles en me ruant dans la cuisine, abandonnant Frances sur le sol de notre salon, comme un gros lâche, stupide et idiot.
Je prends mes boucles entre mes doigts et tire sur mes cheveux en faisant les cent pas. Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'ils rentrent à cet instant? Pourquoi je l'ai pas embrassé plus tôt? J'oserais jamais la regarder dans les yeux de nouveau après avoir fuis comme un putain de trou du cul. Je donne un coup de pied dans le vide avant de m'asseoir sur une chaise, nerveusement. Je porte mon pouce à ma bouche et ronge les petites peaux autour de mon ongle, les sourcils froncés, geste que je fais quand je suis en colère seulement.
Niall débarque dans la cuisine en chantant le générique de Cookie Monster et je lèverais probablement les yeux au ciel avant de lui lancer un regard agacé mais amusé si je n'avais pas envie de l'encastrer dans le mur parce qu'il m'a interrompu. Lui et les autres.
- Oi, Curly! s'exclame-t-il en se dirigeant vers le frigo.
Il lance deux canettes de Dr Pepper par dessus son épaule et Liam et Zayn qui nous rejoignent se saisissent de ces dernières. Liam s'assoit sur une chaise près de moi et Zayn s'appuie contre le plan de travail face à nous.
- Ca va comme tu veux?
- Ouais, je lance froidement sans établir de contact visuel avec eux.
- Harry est énervé parce que Frances lui a mis une race à Tekken, se moque Niall avant de boire une gorgée de sa boisson.
- Frances rentre chez elle et elle t'appelle plus tard, déclare Louis en débarquant dans la pièce pour se servir un verre d'eau.
La porte d'entrée claque et je ferme les yeux pour contenir ma colère.
Je n'ai pas décroché un mot de plus, cette soirée là.
pov frances.
Je me lève et me dirige vers la salle de bain en m'étirant de tout mon long. J'ai pas envie...
Je me demande ce qu'elle fait à cet instant.
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Bienvenue aux nouvelles lectrices, merci beaucoup pour tout vos commentaires, vos messages sur Ask et vous gentils tweets sur Twitter.
Prenez soin de vous, on se retrouve bientôt. Lots of love. xoxo
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twodirectioner, Posté le vendredi 07 juin 2013 16:13
J'aime beaucoup ta fiction je la trouve originale et non banale. Si sa ne te dérange pas bien sur je pourrais être prévenue pour la suite ? car j'ai accroché au premier chapitre